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RDC:Dongo-Un bataillon de la PIR décimé?


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Source: Congoindependant

Police-Congolais1C’est en tous cas ce qu’indiquent des sources tant à Kinshasa qu’à Goma. Des policiers appartenant à la PIR (Police d’intervention rapide), venus du Nord Kivu, auraient été «décimés» lors des combats aux environs de Dongo.

Où est passé le volubile ministre congolais de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga ? Depuis la publication de son communiqué, en date du lundi 14 décembre, annonçant la reprise de la localité de Dongo par les forces gouvernementales, la veille, l’homme affiche un étrange mutisme. Ruse de guerre ou “malaise” ? “Nos forces sont parvenues hier après-midi à Dongo. De nombreux combattants (rebelles) ont été tués dans les affrontements, certains ont été capturés, d’autres ont disparu dans la forêt où nous les pourchassons. Nous contrôlons maintenant toute la ville”, expliquait Mende à l’agence britannique Reuters.

A la décharge de «Lambert», la Mission onusienne en RD Congo est devenue toute aussi aphone sur les opérations militaires en cours dans le district du Sud Ubangi. Cette «aphonie» a débuté dès le lendemain de la visite du général Babacar Gaye dans la localité la plus disputée de la province de l’Equateur. Gaye s’y était rendu le mercredi 16 décembre. La plus grande surprise vient de la très professionnelle radio Okapi. Ce média, capté aux quatre coins de la RD Congo, n’est plus, depuis une semaine, d’un grand secours pour les auditeurs désireux de savoir ce qui se passe dans cette partie du pays. A l’exception des informations sur l’arrivée à Mbandaka des “déplacés” qui fuient la guerre. Il faut espérer que l’information sur Dongo ne fait pas l’objet d’une «caporalisation».

A Gemena, les quelques habitants joints au téléphone font état, eux aussi, d’un «black out» ambiant sur les informations en provenance du territoire de Kungu dans lequel se trouve Dongo. Un couvre-feu serait en vigueur chaque soir dans le chef-lieu du district du Sud Ubangi. Pas de nouvelle, bonne nouvelle ? Selon des sources concordantes, les forces loyalistes seraient «en difficulté» face à des combattants non autrement identifiés que par la dénomination «Patriotes-Résistants du Congo». Les services secrets tant congolais que ceux des «amis occidentaux» s’arracheraient les cheveux afin d’identifier les combattants qui tiennent tête depuis plusieurs jours aux forces de sécurité venues de Kinshasa et de l’arrière-pays.

Selon des sources à Kinshasa et à Goma, plusieurs centaines de policiers déployés à Dongo seraient «portés disparus». Il s’agirait d’un bataillon (+/- 500 hommes) de la PIR dont les hommes seraient tous venus de Goma. «L’hypothèse la plus vraisemblable, confie une source policière jointe à Kinshasa, est que les membres du bataillon ont été décimés ou blessés au combat. Nous avons appris qu’il y a de nombreux blessés graves évacués à l’hôpital de Gemena». Un correspondant joint au téléphone, mardi soir, à Goma, fait état d’un «certain émoi» dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. «L’absence d’informations inquiète les parents et amis des policiers», souligne-t-il.

Faute d’informations officielles, la rumeur semble avoir pris le relais sur les événements de Dongo. Au cours de la journée de mardi 22 décembre, des informations circulant de bouche à oreille signalaient des «combats» à Mbandaka. Ce n’était qu’une fausse alerte. Reste que dans un communiqué daté lundi 21 décembre, le porte-parole des PRC a annoncé la chute de la localité de Makanza (ex-Nouvelle Anvers). Celle-ci serait située à 150 km en aval de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur.

B.A.W
© Congoindépendant 2003-2009