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RDC: Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo (FARDC)!


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Source: Beni-Lubero Online

Militaires-rwandais1

Militaires-rwandais

Une nouvelle entrée au dictionnaire politique congolais : Fardc = Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo. Selon les Résistants Mai-Mai de FIZI-BARAKA, ce qu’on appelle aujourd’hui Fardc au Kivu sont des Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo depuis l’opération Umoja Wetu, Kimia I, Kimia II pour préparer le terrain à l’occupation rwandaise du Kivu. Les mots sont donc de nouveau piégés! Les Mai-Mai de FIZI-Baraka disent être aujourd’hui attaqués par des soldats rwandais pendant que Kinshasa dit avoir déployé des Forces Armées Congolaises. Qui dit vrai !

La situation du Nord-Kivu donne raison aux Mai-Mai de FIZI-BARAKA qui ont alerté l’opinion nationale et internationale sur la nouvelle nomenclature des Fardc. Les nouvelles du Nord-Kivu, notamment la ville de Goma, les territoires de Rutshuru et de Masisi font étant de l’entrée massive des gens en provenance du Rwanda et de l’Ouganda. Leur identité est en débat entre Kinshasa, la Monuc, le HCR d’un côté et le peuple congolais, de l’autre côté. Mais une chose est sûre que les « Fardc » nouvelle formule, sont aujourd’hui entrain d’être rejoint par leurs femmes, enfants, et vaches qui passent par la frontière passoire de Rutshuru et de Masisi.

Ceux que le HCR et le PNUD appelaient hier « refugiés congolais » devant retourner du Rwanda, de l’Ouganda, de la Tanzanie, se révèlent être, selon la radio de l’ONU, des hommes et des femmes sans aucune carte d’identité et de refugié qui rentrent au Congo. N’ayant jamais été au Congo, ces revenants du HCR squattent les champs et les maisons abandonnés par les déplacés internes congolais où ils sont aux petits soins de plusieurs ONG internationales. Les containers stationnés à Goma depuis la guerre de Nkunda en 2008 commencent maintenant à s’ouvrir selon plusieurs témoins. Il n’est pas impossible que les ONG qui avaient fui le Nord-Kivu pour motif d’insécurité reviennent sur terrain !

Les habitants de Rutshuru notent l’arrivée des Tutsi à Rutshuru-Zone et à Kiseguru qui ne connaissent que le Kinyarwanda comme langue de communication et qui ne connaissent rien de la région. Mais attention, les femmes, les jeunes et les enfants, et les quelques hommes qui traversent aujourd’hui la frontière sont armés. Leurs baluchons sont bourrés ! Parmi, on peut apercevoir des informateurs « Fardc » camouflés en tenues civiles qui président au déploiement en vue de l’occupation. Les congolais de Rutshuru parlent ainsi d’une occupation militarisée que les medias étrangers essaient de présenter comme des colonnes des familles avec leur bétail qui spontanément partiraient d’elles- mêmes du Rwanda et de l’Ouganda pour rentrer chez elles. Il faut donc se méfier des apparences ainsi maquillées pour tromper de nouveau l’opinion nationale et internationale.

Le déploiement aux environs du domaine de Katale a démontré que les femmes, enfants et vaches qui traversent seuls la frontière pendant le jour, sont, une fois arrivés au lieu de leur déploiement, rejoints nuitamment par leurs maris« Fardc » qui faisaient les FDLR, les Kimia I et Kimia II dans la région.

Ces faits fournissent déjà une clef de compréhension de la situation actuelle du Nord-Kivu :

1. Pourquoi le programme Starec qui a remplacé le mort-né AMANI voudrait avant tout autre chose construire des Camps Militaires et des Prisons au Kivu. Tout donne à penser qu’il s’agira d’une occupation militaire des « Fardc » qui n’ont pas de logis au Congo. D’où la construction des camps militaires qui seront en fait des camps des travailleurs au service de l’exploitation des minerais. L’activisme des ONG internationales lors de ce déploiement explique le soutien étranger à cette occupation militaire que le HCR camoufle par l’euphémisme de « retour des refugiés congolais », des refugiés à qui il n’a jamais donné des cartes de refugiés si l’on en croit la radio onusienne « Okapi ».

Le programme Starec a aussi comme priorité la construction des prisons. Comme au Rwanda après le génocide, les prisons qui seront construites par la Starec pourraient ainsi recevoir tous les congolais qui seront accusés de collaboration avec les FDLR, les LRA et les Mai-Mai lors des opérations que les « Fardc » attendent mener pour restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République. Aussi, les déplacés internes congolais qui voudraient retrouver leurs villages incendiés, pourraient subir le sort des Hutu du Rwanda qui s’étaient refugiés au Congo. A leur retour au Rwanda, ils passaient par des Gachacha (Tribunaux populaires des villages) où la majorité des revenants Hutu étaient reconnus coupables de génocide et donc candidats à la prison. Ce phénomène fait aujourd’hui du Rwanda une vaste prison pour les Hutu et permet aux Tutsi d’exproprier durablement les Hutu ainsi diabolisés. Même les Hutu qui avaient caché les Tutsi lors du génocide, tel le cas parmi des milliers du héros du film « Hôtel Rwanda », Mr Paul Rusesabagina, sont aujourd’hui en prison ou en exil. C’est ainsi que les alliances Tutsi-Hutu ou Hutu-Tutsi qui se nouent actuellement au Nord-Kivu sont difficiles à comprendre pour le commun des congolais ! Une histoire de je t’aime, moi non plus !

La construction des prisons par le programme Starec avant la reconstruction des maisons incendiées des déplacés internes congolais fait craindre l’envoi massif en prison de tous ceux qui oseront retournés dans leurs villages déjà occupés par les « Fardc ». La question de savoir pourquoi la question du retour des déplacés n’était jamais abordé par Kinshasa et ceux-là mêmes qui chantaient la paix retrouvée, trouve aujourd’hui une réponse. Il faut d’abord construire des prisons et des camps militaires pour que les déplacés congolais reviennent. Si le processus de déploiement des « Fardc » se déroule comme prévu, les préparatifs des élections locales seront relancés très prochainement. Et après les élections locales, l’heure du referendum d’auto-détermination des rwandophones à l’Est de la R.D.Congo aura sonnée.

2. Umoja Wetu, Kimia I et Kimia ayant été un succès pour le déploiement des « Fardc », l’alibi FDLR a fait son temps. On en parle de moins à moins. Les grandes puissances, cerveaux et commanditaires de la Balkanisation de la R.D.Congo, font sauter sans efforts les pièges qu’elles avaient posés pour faire accréditer la thèse de la menace FDLR à l’Est de la R.D. Congo. Aidées par la Monuc, ces grandes puissances ont fait que Joseph Kabila et Paul Kagame se rencontrent, que la R.D.Congo et le Rwanda échangent des ambassadeurs, que les pays de la région ressuscitent la CEPGL morte depuis longtemps, que les FDLR soient déclarés mis en déroute, et pour finir, que les prétendus leaders des FDLR soient arrêtés en Allemagne sans dire pourquoi cela n’était pas possible il y a 3 ou 4 ans. Pourquoi ces grandes puissances avaient-elles laissées tuer les congolais par les FDLR si elles pouvaient sans effort arrêter leurs leaders ? Heureusement que les congolais n’étaient pas dupes. Ils savaient que les FDLR dont on parlait tant n’étaient qu’un Cheval de Troie de l’occupation en cours de l’Est du Congo. Dans les semaines qui viennent, il n’est pas impossible d’assister à d’autres gestes de bonne foi pour essayer de vendre l’idée de la fin des FDLR qui n’ont existé que par la volonté de ces mêmes grandes puissances et leurs suppôts rwandais et ougandais.

Pour ne donner qu’un exemple. Il est établi que le prétendu leader des FDLR, Mr Ignace Murwanashyaka est installé en Allemagne avec un passeport ougandais. A supposer même qu’Ignace soit en Allemagne avec un statut de refugié ayant transité par un camp des réfugiés en Ouganda, on peut se demander ce que l’Allemagne avait attendu pour l’arrêter une fois qu’il était établi qu’il commanditait les tueries des congolais par son téléphone et ses per diem de refugié. L’Allemagne sera-t-elle un jour traduit en justice pour avoir attendu si longtemps de livrer un criminel ? Sachant que les FDLR sont enclavés dans les brousses congolaises, la question de leur ravitaillement en armes ne s’est jamais posée. Au contraire, les FDLR avaient acquis une force militaire supérieure à celle de la coalition Rwanda-Uganda- Monuc-R.D. Congo au point que, jusqu’aujourd’hui la coalition ci-dessus est incapable de protéger un seul village contre les FDLR. Bref, plusieurs faits constatés sur le terrain démontrent que les FDLR qui tuent les congolais et incendient leurs maisons n’étaient qu’un Cheval de Troie des occupants. Les vrais FDLR, s’ils ne sont pas tous morts, n’ont pas les moyens de se battre contre la coalition militaire ci-dessus.

Après avoir profité de l’alibi FDLR pour introduire les rwandais en R.D.Congo, l’heure est à la guerre contre les résistants congolais qui ont toujours voulu sans succès la paix et leur intégration dans l’armée nationale. Mais hélas, les milices rwandaises ont toujours obtenues de Kinshasa et de la Monuc tout ce qu’elles voulaient. Les résistants congolais par contre, ont toujours été trompés par des promesses non tenues. C’est cette politique de deux poids deux mesures qui explique la thèse de l’occupation de l’est de la R.D.Congo par les rwandophones Tutsi-Hutu avec la complicité de Kinshasa et avec l’appui de certaines grandes puissances représentées en R.D.Congo par la Monuc.

Aujourd’hui, par exemple, les Mai-Mai de Baraka-Fizi rapportent que la force militaire utilisée contre eux est de loin supérieure à celle jusqu’aujourd’hui utilisée contre les FDLR, le CNDP, le LRA, etc. Pendant les 13 ans de la guerre d’agression, jamais le pouvoir de Kinshasa ainsi que la Monuc ne s’étaient révélés aussi menaçant comme aujourd’hui contre les FDLR, le CNDP, le LRA, etc.! La réponse est simple : ils étaient des alliés. Le fait d’accepter le déploiement des miliciens du CNDP sur le terrain qu’ils avaient toujours convoités, le fait d’accorder à ces ex-miliciens du CNDP le commandement de l’armée à l’Est du pays, et le fait que les violations des droits humains que ces miliciens commettent laissent indifférente l’ONU, poussent les congolais à conclure que l’Est du pays à été cédé aux rwandais par Kinshasa sous l’œil de la Monuc qui veut aujourd’hui quitte le Congo après avoir accompli sa mission : L’occupation de l’est du Congo par les forces étrangères.

La guerre du Congo a ainsi changé de physionomie. Le pouvoir de Kinshasa a choisi le camp de certaines grandes puissances soutenant l’occupation rwandaise, ougandaise, et angolaise de R.D.Congo. Les résistants congolais ont, quant à eux, choisi le camp de la patrie. Le vocabulaire de la guerre a aussi changé. L’acronyme « Fardc » se traduit maintenant par « Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo » pour les Mai-Mai.

Les résistants congolais de l’Equateur qualifient déjà les troupes venues les combattre de Kinshasa de « troupes d’occupation » à la solde de Kigali. En perdant la confiance du peuple congolais et en décidant d’utiliser la force contre ceux qui lui reprochent son égarement, Kinshasa serait donc entrain de perdre la légitimité de son pouvoir ! Aussi, si pour Kinshasa, l’ONU et certaines grandes puissances la guerre est finie au Congo, pour les résistants congolais, elle ne fait que commencer ou recommencer.

A voir cette situation de près, on peut dire que c’est l’incertitude qui se profile de nouveau à l’horizon du pays de Lumumba! Les institutions issues des élections de 2006 ayant été rendues obsolètes et inopérantes, la raison du plus fort et du plus offrant fait la loi. Les actes de souveraineté comme le vote des lois du pays, les elections d’un gouverneur de province, se monnayent au grand jour et leur dénonciation ne fait l’objet d’enquête judiciaire. Adieu la démocratie et retour à la case du départ, celle de l’exploitation de la R.D.Congo par des puissances étrangères à l’aide d’une poignée d’élites congolaises pour satisfaire les besoins des puissances étrangères. En d’autres termes, c’est le retour au colonialisme, avec une nouveauté : l’occupation militaire rwandaise, ougandaise, et angolaise du pays.

Aux congolais de reprendre le contrôle de la marche de leur pays et d’inventer eux-mêmes la roue de leur progrès à l’exemple des héros nationaux Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Lumumba, Mzee LDK, Mgr Munzihirwa, Mgr Kataliko, et j’en passe qui doivent aujourd’hui se retourner dans leurs tombes en apprenant ce que leur posterité a fait de la révolution qu’ils ont payé de leur vie.