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Procès du putsch manqué au Burkina: Korogo en difficulté

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Par
RFI

Publié le 10-11-2018
Modifié le 10-11-2018 à 00:59

Au Burkina Faso, durant toute la semaine, le commandant Abdoul Aziz Korogo était toujours face au tribunal militaire dans le cadre du procès du coup d’Etat de septembre 2015. Il était à la tête du régiment de sécurité présidentielle (RSP) au moment des faits. Les avocats des parties civiles et le parquet militaire ont insisté pour savoir qui détenait le vrai pouvoir au sein de l’ex-garde présidentielle. Le commandant Abdoul Aziz dit être resté au camp du régiment de la sécurité présidentielle sur instruction du chef d’état-major général des armées pour aider à désamorcer la crise.

A travers leurs questions, les avocats des parties civiles ont poussé le commandant Abdoul Aziz Korogo jusque dans ses derniers retranchements. Ce qui a entraîné parfois des suspensions de l’interrogatoire de l’accusé.

Selon ses avocats, il y avait des incohérences au niveau de la déposition du commandant Abdoul Aziz Korogo, explique maître Guy Hervé Kam, avocat des parties civiles : « Le commandant Korogo tenait à se défendre, mais surtout donc à protéger tout ce qui était sous ses ordres en grade. Finalement, sur les questions précises, le commandant était obligé de reconnaître qu’en réalité il n’avait pas de commandement sur ses hommes. »

Pour maître Dieudonné Willy, l’avocat du commandant Abdoul Aziz Korogo, son client était dans une situation délicate durant le coup d’Etat, car n’ayant pas la totalité du contrôle sur les soldats : « Quand on vous dit vous êtes le chef dans l’armée, ça veut dire que vous comptez sur des hommes. Mais à partir du moment où vous n’avez plus la certitude de pouvoir compter sur ces hommes, vous n’avez pas la force. »

Selon maître Olivier Yelkouni, l’un des avocats du général Gilbert Dienderé, la pluie de questions qui s’abattait sur le commandant Abdoul Aziz Korogo visait uniquement à charger l’ex-bras droit de Blaise Compaoré : « La partie civile et puis l’accusation voulaient coûte que coûte qu’il dise qu’en réalité le commandement était dévolu au général Diendéré. C’est ce que nous avons perçu à travers cette kyrielle de questions. »

Certains avocats de la défense ont remis en cause les résultats d’expertise des téléphones du commandant de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, qui sera toujours à la barre la semaine prochaine.

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