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Présidentielle à un tour: Monsengwo déconseille !


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Source: La Prospérité

*Lambert Mende a parlé, le 3 janvier. Evariste Boshab a renforcé, le 4 janvier. Mais, voici que Laurent Monsengwo y revient. L’affaire de la révision constitutionnelle avec la problématique subséquente du scrutin majoritaire à un tour, soulève, contre toute attente, des réactions aussi diverses que croisées. Craignant d’être assimilé aux abonnés absents de la scène, le tout nouveau Cardinal refuse d’avoir sa langue en poche. Il a profité de la journée mondiale de la Paix célébrée généralement le 1er janvier de chaque année, pour marquer sa présence sur l’agora, en abordant des questions considérées aujourd’hui comme étant les plus cruciales, pour l’histoire de la RD. Congo. Sans détours alors, Monsengwo s’est affiché ce mercredi 5 janvier, au Centre Diocésain Lindonge, en homme de Dieu déterminé à prêcher la culture de la paix en vue d’un avenir meilleur, pour tous les congolais. Pour lui, en effet, le Saint Père ne voudrait voir l’Eglise marcher ensemble avec l’Etat que dans les limites fixées par la Constitution. Se voulant porteur du message comme Jean-Baptiste, le Prélat rappelle à quiconque voudrait s’écarter du droit chemin, de revenir au respect des textes. Par ailleurs, s’appuyant sur son expérience de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) à propos des élections, le Cardinal déconseille le scrutin à un seul tour. Non seulement que le deuxième tour est indispensable pour un Etat de droit, mais qu’il permet aussi de mesurer le niveau du suffrage exprimé au niveau national, pense-t-il. « Avec Tshisekedi, nous n’avons pas parlé politique », a-t-il reconnu, tout en indiquant qu’il a profité de la visite du Sphinx de Limete pour se renseigner sur le déroulement du premier Congrès de l’Udps. Monsengwo politicien larvé ? A cette question, il répond que l’étiquette qu’on lui colle serait peut-être liée au fait qu’il a eu à assumer des fonctions politiques de par le passé. En s’estimant bien placé pour plaider en faveur de la légalité, Monsengwo Pasinya pense faire tout pour que le peuple jouisse de son droit. Ce, en appelant à la conversion des acteurs politiques. Catégorique, Monseigneur Monsengwo ne se reconnaît pas comme quelqu’un de l’Opposition. Mais, il a plutôt averti qu’il n’accordera pas la parole aux chrétiens pour faire la propagande au sein de l’Eglise catholique lors des élections. A l’instar de 2006, les fidèles catholiques voteront en âme et conscience. Chacun, pour le candidat de son choix, selon qu’il sera capable de respecter ses engagements envers ses électeurs et la Nation. L’occasion était belle pour le Cardinal Monsengwo Pasinya, d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale hier, mercredi 5 janvier 2011, au Centre Diocésain Lindonge à Limete. Deux faits majeurs ont fait l’objet de cette conférence de presse. Notamment, le discours fait à l’occasion de la Journée Mondiale de la Paix (Liberté religieuse, chemin vers la paix ‘Benoît XVI’ » et un regard sur l’actualité politique du pays. L’Archevêque de Kinshasa a ainsi explicité les propos qu’il avait déclarés lors de la messe des prémisses du 5 décembre 2010, célébrée au Stade des Martyrs et ceux du 25 décembre dernier, le jour de Noël en la Cathédrale Notre Dame du Congo, à Lingwala. La légalité et le respect des textes A entendre le prélat catholique, ils ont (Cenco) reçu du Pape Benoît XVI, la recommandation de marcher avec l’Etat dans le cas où ce dernier respecte la loi fondamentale. Par ailleurs, il repousse l’idée de l’organisation du scrutin à un seul tour. Pour le Cardinal, celui qui peut gagner les élections au premier tour, pourrait avoir 20 % des voix. « Mathématiquement, avec 20 %, on ne peut pas être Président de 100 % de la population», a-t-il lâché. Il faut aller au deuxième tour pour avoir toute la représentativité nationale dans le vote. En outre, il affirme que l’étiquette d’homme politique qu’on lui colle serait peut-être due aux fonctions qu’il a occupées depuis la Conférence Nationale Souveraine (CNS). Toutefois, lui-même se veut la voix de celui qui crie dans le désert : « Convertissez-vous ». Le Cardinal précise qu’il n’est pas de l’Opposition comme d’aucuns pourraient le penser. Seulement, il y a des gens qui pensent que depuis l’époque de la deuxième République, si quelqu’un donne un autre avis que celui du pouvoir, il est automatiquement versé dans le camp de l’Opposition. Profil du futur candidat Lors des prochaines élections, le Cardinal pense que, seule la personne qui respecte les textes, mérite d’être candidat. Toutefois, selon toujours lui, l’Eglise catholique est disposée à recevoir les politiciens mais, aucun ne sera autorisé à prendre la parole après le culte. La Pros.

La Pros.