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l’ODEP pointe des problèmes dans la gestion du programme d’urgence


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-L’Observatoire de la dépense publique constate que les promesses de Félix Tshisekedi sur une meilleure gestion des finances publiques n’ont jusque-là pas été tenues. Dans un rapport publié ce mercredi 8 janvier, l’ONG explique par exemple que le programme d’urgence dit « de 100 jours » a été géré en violation de la loi cadre régissant les finances publiques. Elle cite notamment des cas de surfacturation ou encore d’opacité dans le processus de passation de marché.

Dans son rapport, l’ODEP affirme que les projets lancés dans le cadre du programme de 100 jours ont une valeur d’environ 2,5 milliards de dollars américains. Faux, rétorque la présidence de la République, qui soutient que le coût global des projets est de 497 millions de dollars avec un taux d’exécution d’environ 70%. Elle accuse l’ODEP d’incorporer dans son analyse d’autres projets qui ne figurent dans le programme d’urgence de Félix Tshisekedi.

L’ODEP note que 21 projets auraient été effectués de gré à gré et le budget de cinq d’entre eux dépasseraient le seuil légal d’éligibilité qui est de 4 millions de dollars. Là encore, la présidence de la République répond à en disant que le programme de 100 jours regorgent plus de 400 projets et selon elle, seuls 10% de ces marchés ont été passés de gré à gré. Elle ajoute que près de 90% des projets sont des initiatives qui étaient déjà engagées avant l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi.

L’ONG dit également qu’elle a constaté que certains projets de constructions d’écoles auraient été surfacturés. Elle donne l’exemple de la construction des bâtiments de deux écoles à Kinshasa:

Ceux du complexe scolaire Mokengeli et ceux de l’école primaire et maternelle du camp Colonel Tshatshi. Le premier projet a été a été financée à hauteur de 1 880 000 USD et le second chiffré à 3,299 millions USD par le Trésor public. La présidence de la République renvoie la balle au Fonds de promotion de l’industrie (FPI) qui avait financé le premier projet et pour le second, elle accuse l’ODEP de sous évaluer les travaux réalisés.

En fin de compte, l’ODEP demande au Parlement, à la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances d’initier un audit sur la gestion de tous les projets financés par le trésor public, le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) et le Fonds national d’entretien routier (FONER) de janvier à septembre 2019. Pour sa part, la présidence promet également de publier le rapport global de travaux de 100 jours.

Avec RFI