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Les kinois crient au Ras-le -bol


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La Prosperite

— Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a signé un nouveau tarif des transports depuis le 11 Novembre dernier, suite aux plaintes des conducteurs dues à l’augmentation du prix du carburant à la pompe et aux têtes non payant qui prennent part à bord de véhicules de transport en commun. C’est dans le souci de rentabiliser l’exercice des affaires dans ce secteur. Il sied de noter que cette tarification trop attendue depuis un certain temps, tombe à point nommé pour clarifier certaines choses notamment pour la population, être fixé sur le prix à payer pour une course et éviter d’être chosifié par les automobilistes. D’autre part, éviter l’anarchie de fixation de prix au gré de chauffeurs ainsi que le phénomène dit « demi terrain ». Cette situation a eu une influence d’une manière signification sur le prix des denrées alimentaires et produits locaux de première nécessité. Selon les informations glanées sur le terrain, depuis que les nouvelles étiquettes de prix de carburant ont été affichées, la population congolaise ne sait à quel saint se vouer à cause de multiples difficultés qu’elle trouve chaque jour qui passe pour soutenir le ménage. Il se fait que la viande, les poissons et les poulets deviennent rares dans les chambres froides. Le sac de manioc achetait auparavant à 18000fc, coûte aujourd’hui 27000fc, celui de mais est passé de 37000fc à 45000fc. Aussi, le carton de chinchards poids « 16 ou 20 » plus coûte à ce jour, 66000fc, le kilo de cuisses que l’on achetait à 2000 FC revient aujourd’hui à 25000fc. Par ailleurs, pour contourner ces difficultés présentes et rendre ces denrées accessibles au petit peuple, une nouvelle recette a été mise à jour sur le marché, une imagination purement kinoise, il s’agit du découpage du poulet, de la boite de tomate, de poisson ; des oignons en de morceaux à prix réduit etc. Cet état de choses présage la fébrilité du marché et des difficultés auxquelles seront confrontés les marchés dans un bref avenir si on n’y prend pas garde. Déjà sur le marché s’annonce la rareté de denrées alimentaires importées. La question que se posent plusieurs observateurs est de savoir : « jusqu’à quand tiendra la bourse des petits kinois qui crient déjà au ras-le-bol devant cette flambée de prix des denrées alimentaires, tant que des mesures d’encadrement ne sont pas prises pour faire fasse à cette situation et, surtout que les grands importateurs sont en conflit avec le ministère de l’économie ? » Or, comme nous nous approchons de festivités de fin d’année et de la campagne électorale des élections générales de 2011, la hausse de prix du carburant et des denrées alimentaires de première nécessité ne ferait pas une bonne affaire du pouvoir en place. A bon entendeur salut ! Esther -Nyoka