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Gabon-RDC: Voter, c’est juste jouer…surtout pas décider !


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Par Freddy Mulongo,

Bongo-Ali

Bongo-Ali

Ali Bongo, proclamé officiellement vainqueur de la présidentielle au Gabon, souhaite “absolument que le calme revienne” dans le pays où des violences post-électorales ont fait au moins deux morts à Port-Gentil.

Joseph Kabila, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a adressé un message au peuple gabonais après les violences survenues à l’annonce des résultats de la présidentielle du 30 août 2009.

L’Union du Peuple Gabonaise de l’opposant Pierre Mamboundou, arrivé troisième (25,22%) à la présidentielle derrière l’ex-ministre de l’Intérieur André Mba Obame (25,88%) et Ali Bongo, a appelé vendredi 4 septembre 2009, à “la résistance”.

“Face à l’oppression, l’UPG se prévaut de la déclaration universelle des droits de l’Homme qui, en pareille circonstance, légitime le recours à la résistance”, a déclaré le porte-parole de l’Union du peuple gabonais (UPG), Thomas Ibinga. Blessé à la tête et à l’épaule, Pierre Mamboundou, président de l’UPG est introuvable depuis la dispersion, jeudi dernier, d’un sit-in devant la commission électorale à Libreville.

Au Congo-Kinshasa, lors des éléctions Louis Michel de 2006, un compatriote écrivait ceci: “Le peuple en a plus qu’assez de prolongations à répétition, de négociations sempiternellement stériles, de concertations politicaillones improductives et de manipulations maladroites de la part des gouvernants. Mais faut-il pour autant monter à l’échaffaud comme les moutons de Panurge allant vers leur funeste sort? Ne me demander pas d’accepter de continuer de fermer les yeux et de boucher mes oreilles devant ce qui se passe au Congo, car je suis congolais et en tant que tel, je ne peux accepter que soit galvaudé le future de ma patrie. Et le future du Congo est aussi mon future, comme il est le future de chaque congolais.

Mais j’aimerai bien avoir leur opinion à propos des “étrangers” qui vont participer aux élections “micheliennes”:

Deux citoyens belges candidats députés au Congo-Kinshasa

Richard Ilunga, un citoyen Belge qui veut devenir député Congolais. Des 9.587 candidatures déclarées recevables par la Commission Electorale Indépendante (décision n° 010 CEI/BUR/06 du 17 avril 2006 ) pour les élections législatives prochaines en RDC, il ressort de nos enquêtes qu’au moins deux candidats sont de nationalité belge.Le candidat Richard Ilunga Ntumba né à Kinshasa le 7 septembre 1963 repris sur les listes électorales du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) dans la circonscription Kinshasa 2 au numéro 348 a acquis la nationalité Belge depuis le 03/02/2000.

Le candidat Mboyo Ilombe alias Pele Mongo né à Coquilhatville le 18 août 1957, repris sur les listes électorales du Mouvement de Libération du Congo (MLC) dans la circonscription Kinshasa 2 au numéro 170 a acquis la nationalité Belge depuis le 23/02/2002.

Par ces documents, il est évident que nos deux candidats violent les dispositions légales suivantes en vigueur en République Démocratique du Congo.

Article 10 de la Constitution promulguée le 18 février 2006 : « La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre… »

Article 102 de la Constitution promulguée le 18 février 2006 : « …Nul ne peut être candidat aux élections législatives s’il ne remplit les conditions ci-après :1. être Congolais ;… »

Article 120 de la loi électorale promulguée le 9 mars 2006: «…Nul ne peut être candidat aux élections législatives s’il ne remplit les conditions ci-après :1. être de nationalité congolaise ; … »

Internaute sans relâche, rédacteur du blog “Afrique Rédaction “, Roger Bongos à répondu gentillement à nos questions sur la situation Gabon-RDC en rapport avec les élections

1.Réveil-FM: Beaucoup de similitude en Gabon et la République Démocratique du Congo (RDC), le fils qui remplace le père. Le virage vers une succession dynastique n’est-elle préjudiciable à l’Afrique ?

Roger Bongos:Oui, effectivement! Le père règne, le fils le succède dans toute logique africaine. Khadafi, prépare son, Paul Biya de même, Eyadema a torpillé le Togo. En réalité, La dynastie Africaine a beaux jours devant elle. C’est préjudiciable pour le développement économique de l’Afrique. Cette méthode mafieuse ne rassure pas les investisseurs et l’avènement de la grande démocratie africaine tant attendue. Une chose est cependant certain l’Afrique se meurt à petit feu. On scie la branche sur laquelle on est assis.

2.Réveil-FM:On croyait qu’avec la mort de Bongo, le baobab de la françafrique, celle-ci mourrait avec lui. Avec l’élection d’Ali Bongo à la place son père, vivrons-nous une continuité de la françafrique ?

Roger Bongos: La situation qui prévaut actuellement au Gabon, démontre par une équation simple, que la France veut garder la main mise sur le Gabon et Le Congo Brazzaville. L’influence de la France au sein de l’union Européenne est telle que, celle-ci dicte ses orientions aux Européens. La françafrique n’est pas du tout morte, de La délégation importante française qui été venue aux obsèques de ce patron de l’Afrique centrale.

Deux Airbus A319 ont été affrétés pour l’occasion. Une quarantaine de conseillers “Afrique” officiels de Nicolas Sarkozy et de son prédécesseur Jacques Chirac mais aussi des conseillers officieux, comme Robert Bourgi, le fils spirituel de Jacques Foccart, considéré comme le monsieur “Françafrique” de Gaulle à Chirac en passant par Giscard avaient fait le déplacement. Parmi les nombreuses personnalités françaises se trouvaient également Loïk le Floch Prigent, ex-dirigeant d’Elf condamné dans l’affaire du même nom, Patrick Balkany, maire UMP de Levallois-Perret ou les anciens ministres Michel Roussin, Jean-Louis Debré, Jacques Godfrain.

Seul obstacle pour la Françafrique, la politique actuelle de Barak , qui torpillera les efforts de ces français.

3. Réveil-FM:Qu’est-ce le Gabon peut faire que la République Démocratique du Congo n’avait pas fait en 2006 ? Un gouvernement d’union nationale, la commission vérité réconciliation quoi encore ?

Roger Bongos: Pour apaiser la situation et satisfaire toutes les parties concernés, il est nécessaire pour éviter un début de rébellion (mal africain), il faudrait en quelque sorte, un gouvernement d’union nationale pour un meilleur partage du pouvoir. Pour ce qui concerne, l’option « vérité réconciliation », c’est encore prématuré. Les injustices, les divisons n’est sont pas criantes, le pays n’est pas encore déchiré contrairement à la République Démocratique du Congo. Les indicateurs sont aux rouges, l’horizon n’est pas clair, la catastrophe annoncée est aux portes du Gabon !

Le discours du nouveau président est discours de mobilisation, certes oui, mais il faut absolument assainir et dissiper ce gros malentendu électoral qui est émaillé des grosses irrégularités A savoir : Des électeurs ont été grossièrement ajoutés sur les listes électorales. Selon le site du Bongo Doit Partir-BDP-Gabon nouveau, on a gonflé les listes dans des régions favorables à Ali et diminue considérablement dans les régions ou le vote lui est défavorable. On annonce plus 813000 inscrits et selon l’Union du peuple Gabonais (UPG) c’est en réalité un peu de 600.000 inscrits.

42 ans de Bongo a ramené une frustration dans l’appareil politique dans ce pays. Les bastions on été crées pendant le règne de Bongo, ce que nous voyons est la suite logique du mécontentement de gabonais. Aujourd’hui ce pays deviendra une poudrière comme fut le cas pour Brazzaville, mais qui sera vite arrêtée par l’armée française qui a une forte présence dans le pays. Mais nous partons vers une grande instabilité politique qui donnera des multiples tensions par déclinaison ethniques.

Les deux autres candidats malheureux sont très appréciés dans leurs fief respectifs, d’où la nécessité de mettre en place un gouvernement d’union nationale.. mais problème le réside sur la prise du pouvoir d’autres ethnies que celle qui a régné pendant tout ce temps à savoir le Téké (cousine germaine de celle en Rdc). Il faut absolument satisfaire d’autres. C’est à l’image de ce que Mobutu a fait avec le Ngwandi.

4.Réveil-FM: Qu’est-ce qui risque de se passer en 2011 en RDC ? Sans recensement de la population,avec la même Commission électorale Indépendante (CEI) qui n’a jamais muté en Commission électorale nationale indépendante (CENI), les élections de 2011 ne seront-elles pas les clones de 2006 avec les mêmes acteurs ?

Roger Bongos: Le problème de recensement de la population date de 2006. Lors du denier recensement 25 354 000 personnes étaient soit disant enrôlées, ce qui donnait 1/3 de la population à la satisfaction de la CEI. Avec des cartes d’électeurs qu’on trouvaient au Rwanda et au Congo Brazzaville, qui au demeurant a permis aux 10 000 Ruandais de venir voter à Kinshasa via le Congo Brazzaville, Information émanait du Beach sur le flux anormal lors de cette élection. Je tiens à vous préciser que j’étais dans les secrets des dieux.

La CENI devrait en réalité se servir de l’expérience passée pour peaufiner son travail, Hélas, nous allons vers des grandes irrégularités, qui profitera bien sur l’actuel locataire du palais de marbre. La mutation de CEI en CENI est une affaire de blanc bonnet, bonnet blanc. Les déplacements de la population (exode rural et les déplacés de guerre) est telle que, personne, je pèse mes mots peut nous assurer la bonne marche des opérations.

5.Réveil-FM:En 2006, aucun politicien congolais n’avait osé contesté les élections frauduleuses de Louis Michel. Les politiciens gabonais sont-ils plus courageux que ceux de la République Démocratique du Congo ?

Roger Bongos: Il y a eu un début de contestation en République Démocratique du Congo ! Rappellez vous le soir du premier tour… La radio Vatican annonce la victoire de JP BEMBA avec 58, 2 % de suffrage. Une radio, d’un grand sérieux dans le milieu du politique internationale.

Louis Michel panique, il convoque une réunion de crise avec toutes « les observateurs », complices des fraudes électorales pour envisager un deuxième tour qui n’était pas prévu !

Kinshasa a été feu et sang pendant 3 jours après la publication de ces fameux résultats contestables et contestés.

Je tiens également à vous dire que je fus également candidat aux élections législatives et sénatoriales, j’avais 380 témoins dans de bureaux de votes de la circonscription de la Funa. Tous sans exception, unanime ont donné large victoire à Jean Pierre Bemba avec un score histoire …

Dans le centre de compilation de RENAPI, j’ai vu de mes propres yeux des invraisemblances terribles, des bulletins de votes brûlés derrière le même bâtiment. Les bulletins venant de bureaux de votes dans des Combis privés et Pousses pousses. Un cauchemar…La population a été volée et trahie !

Au Gabon, la réaction est bien organisée… A la tête de ce baroud d’honneur, un ancien ministère de l’intérieur qui connaît bien son affaire.

En terme de stratégie et de courage pour faire plier le nouveau gouvernement, l’opposition est bien placée, le Gabonais est très averti en matière politique au antipode de RdCongolais, un peuple inconscient qui est mouillé jusqu’au cou dans la lâcheté. Le Congo est gangrené par une tumeur maligne, qui la corruption et le clientélisme notoire.

6.Réveil-FM: On dit que Denis Sassou Nguesso a été élu sans électeurs, au Gabon on parle de fraudes massives. L’Afrique centrale est-elle le ventre mou du continent y compris dans la formule consacrée ” le coup d’Etat électoral” ?

Roger Bongos:Effectivement, il y a eu de bourrages des urnes, avec une faible participation de la population au Congo Brazzaville. L’opposition avait avertie la France et la communauté internationale. Mais l’histoire est là pour nous rappeler comment Sassou est venu au pouvoir. Avec des méthodes de gangsters avec la bénédiction de la France en laissant sur le carreau avec une comptabilité macabre de 20 000 cadavres Congolais.

Au Gabon, la fraude est constaté comme je viens de vous donner les chiffes à l’appui de ce qui se fait naturellement dans nos démocratie. Ali Bongo déclare sa victoire et fait son discours de l’unité nationale. André Mba OBAME crédité de 25, 88 se déclare lui aussi gagnant de ces élections et il organise une résistance dans son fief en demandant à ses partisans à la désobéissance. Cette attitude caractérisée déclenchera un début d’une rébellion que la France veut éviter à tout prix. Pierre Mamboundou crédité de 25, 22 % est mis au secret de peur d’être assassiné.

Et cette issue électorale (coup de force) expose d’autant plus la communauté française, présente sur le territoire gabonais, au mécontentement populaire, que le nom même de la dynastie Bongo est indissolublement lié à la politique africaine de la France depuis la décolonisation.

Votre que question me fait penser à la déclaration faite par Jacques Chirac, il disait, je cite l’Afrique n’est pas prête pour une démocratie. Quel regard peut-on porter à cette observation ? Effectivement l’Afrique n’est pas mature, elle n’a pas subie des multiples transformations de ces attitudes héritées de l’époque coloniale.

La vertu politique et la prise de conscience viendra non par défaut, par la traversée du désert à l’image de la RDC. 8000 000 de morts c’était le prix à payer pour le changement à 180 degré de mentalité. Les élections en Afrique sont aujourd’hui un outil de validation pérenne d’une dictature par nos mentors (Occident). L’alternative, inventer une mode de vie démocratique propre aux Africains, en incluant dans le registre, la tradition, la Patrie, la Nation, la sévérité et par voie de conséquence, la prise de nos richesses et ressources humaines.

7.Réveil-FM: Est-ce que les élections ne commencent-elles pas à montrer leur limite sur le continent ? Les dictatures se légitiment par les élections. Quel avenir pour nos pays ?

Roger Bongos: L’avenir est sombre, plus que sombre… Les dictatures sont accréditées d’un bel avenir au regard de tout ce qui se passe au cœur de ce merveilleux continent. La légitimation de ces actes anti-démocratiques viendrait simplement d’un aspect purement et simplement mercantile. Tous les regards sont tournés vers. Les multinationales sont scrupules se livrent sans merci à la spoliation des richesses de l’Afrique au détriment de la population avec la bénédiction de leurs pions placés pour l’occasion. Qui sont indéboulonnable avec une longévité à faire pâlir toutes les nations démocratiquement établies. Tant que l’Afrique n’a pas créée une citadelle autour de ses richesses, de ses convictions en fonctionnant en unissons pour le bien de ce continent, on fera toujours l’objet de la chasse à courre et la meute sera toujours à nos trousses.

8.Réveil-FM: Toute violence ne peut qu’être condamnée mais quelle solution pour ceux qui sont abusés,dont leur bulletin de vote ne compte pas puisque les résultats sont de plus en plus connus d’avance ?

Roger Bongos:La culture de la violence est une arme, pour certains diront, c’est une arme pour les faibles, pour d’autres c’est un moyen comme un autre de faire entendre. Je vous renvoi la question en disant ceci, avec tant des violence que la RDC a été victoire, est ce que le message est-il passé ? Il faudra oreille attentive pour entendre vos supplications et doléances pour quel intérêt, commun ou personnel ? L’Afrique n’est pas dotée des institutions et juridictions capables de résoudre les problèmes inhérents à la politique politicienne auxquels elle est confrontée.

En désespoir de cause, les solutions miracles n’existent pas, je plancherai plus vers un consensus national qui consiste à élire un dirigent par un plébiscite national issue des élection par le suffrage indirect. Tout en mettant en exergue ses qualités professionnelles, sa probité, ses richesses, sa sagesse et son patriotisme.

Pour terminer, je lance un appel pathétique toutes les rédactions de la République Démocratique du Congo (RDC) de dénoncer avec force toutes les répressions et assassinats massifs que font l’objet nos chevaliers de la plume.

La résistance fait la persistance. La force de la volonté est dans son pouvoir d’opposition… Patriotiquement votre !