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Conseil de sécurité : la défense du Rwanda jugée peu convaincante


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Par Les depeches de Brazzaville

 

De gauche à droite, Raymond Tshibanda Ntungamulongo, Ministre des Affaires Etrangères, coopération Internationale et Francophonie de la RDC et Madame Louise Mushikiwabo, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République du Rwanda.

-Le Congolais Raymond Tshibanda et la Rwandaise Louise Mushikiwabo ont été entendus ce 29 août à la réunion du comité des sanctions de l’organe des Nations Unies à New York.
La nouvelle offensive diplomatique de la République démocratique du Congo (RDC) en vue d’obtenir les sanctions de l’ONU contre les personnes impliquées dans le soutien accordé au M23 a fait face à une contre-offensive du gouvernement rwandais, désigné comme le principal instigateur de la déstabilisation du voisin congolais. Tour à tour le ministre congolais des Affaires étrangères et son homologue rwandais ont pris la parole pour donner leurs versions des faits. La veille, certains diplomates avaient jugé peu convaincant l’argumentaire d’un conseiller du président rwandais, Paul Kagame, pour dissiper les accusations portées contre son pays.

Le ministre Raymond Tshibanda n’a cessé de réclamer des sanctions contre plusieurs dignitaires du régime Kagame, en s’appuyant notamment sur le rapport du groupe d’experts des Nations unies et d’autres preuves réunies par le gouvernement congolais. Il peut également compter sur le soutien dudit groupe d’experts dont le rapport a déjà permis le gel de plusieurs aides destinées au Rwanda. De la nature des sanctions dépendra la stabilisation de la partie orientale de la RDC. L’on s’attend également, du côté congolais, à la prise d’une résolution renforçant le mandat de la Monusco pour lui permettre de mettre hors d’état de nuire le M23 et d’autres milices dans l’est du pays.

En juillet, la réplique du gouvernement rwandais au rapport des experts de l’ONU avait été balayée du revers de la main par le gouvernement congolais. Par ailleurs, cette réplique n’avait pas empêché les États-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne de prendre certaines mesures contre le Rwanda. Le réseau européen pour l’Afrique centrale (EurAc) leur a emboîté le pas en appelant l’Union européenne et ses États membres à geler toute aide budgétaire au Rwanda et à limiter leurs interventions à des appuis programmes.

Jules Tambwe Itagali