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RDC: Bilan 2009 – La BCC affiche un déficit de trésorerie de 83,6 milliards de FC


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Par B-M.Bakumanya et O. Kaforo

monaieLe résultat de trésorerie de la Banque centrale du Congo (BCC), pour l’exercice 2009, sera négatif de 83,6 milliards de Francs congolais. C’est ce qu’a annoncé le mercredi 30 décembre 2009, le gouverneur de la BCC, Jean Claude Masangu Mulongo. C’était à l’occasion de la cérémonie d’échange des voeux entre la haute direction de la BCC et le personnel de cette institution bancaire de la RDC.

Selon Jean-Claude Masangu, ce résultat négatif résulte des encaissements de 78,2 milliards contre décaissements de 161,8 milliards. «Ce résultat aurait été déficitaire de 57,4 milliards de francs congolais, si le gouvernement n’avait pas interdit à l’institut d’émission de prélever à partir du mois d’avril 2009, les intérêts dus sur les avances consenties au trésor. Lesquelles ont totalisé 26,2 milliards», a-t-il indiqué. Par ailleurs, a précisé Jean Claude Masangu, si le gouvernement avait accedé à la demande de paiement de la subvention d’équilibre initialement inscrit au budget de l’Etat de l’ordre de 20 milliards de francs congolais, le déficit de la BCC ne serait que 37,4 milliards de FC.

Il convient de relever, a ajouté le gouverneur de la Banque centrale, qu’en 2009, les dépenses de politiques monétaires et celles d’intérêt général représentent plus de la moitié, soit 52,3% du total des décaissements de la Banque centrale. En outre, elles se situent presqu’au même niveau que le déficit de trésorerie lui-même, soit 84,6 millions de francs congolais.

A en croire Jean Claude Masangu, l’année 2009 se clôture avec un taux d’inflation plus élevé que celui réalisé en 2008. Soit, 53,44 % contre 27,6 % et une dépréciation du taux de change de 30 % contre 21 % en 2008. Concernant les flux des capitaux extérieurs, la situation, en 2009, s’est caractérisée par une forte diminution des flux financiers à destination de la RDC. Du fait du krach boursier et de la revisitation concomitante des contrats miniers, a renchéri Masangu, les investissements directs étrangers ont connu une baisse sensible.

Ce qui a eu pour conséquence de postposer, redimensionner et arrêter les projets en cours. Il en était de même des investissements du portefeuille qui ne se sont pas concrétisés dans les délais attendus.

Parlant du nouveau programme conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), Jean Claude Masangu exhorte les intervenants du secteur financier congolais à ne pas baisser le bras. Par contre, il les invite à fournir des efforts complémentaires, afin de toujours aller de l’avant. «L’annonce de ce programme triennal formel, après quatre ans de dur labeur dans une situation post conflit et un contexte de démocratisation difficile, a été accueilli avec joie. Pour arriver à ce résultat, la BCC a été une pièce maîtresse», a poursuivi Jean Claude Masangu. Il attribue la conclusion de ce nouveau programme avec le FMI aux performances observées à fin septembre 2009, ainsi qu’au respect des critères quantitatifs exigés par les rigueurs du FMI.

Il sied de rappeler que la BCC fonctionne avec un effectif de 1.803 agents dont 419 femmes. Parmi ces agents, 52 nouvellement engagés pour les besoins de la relève